Enseignants à l’étranger, nous sommes en première ligne dans la virtualisation des enseignements. De par notre éloignement géographique, la tentation peut être grande pour nos employeurs de nous imposer des formations à distance avec les inspecteurs, voire d’envisager le distanciel comme un moyen de remplacer des collègues absents, d’assurer les cours lorsque le poste n’a pas trouvé preneur ou d’inclure « du différentiel » en dehors de nos temps de service.
Chez nous le client est Roi  !
La qualité leur importe peu, nous sommes une vitrine clinquante et rayonnante et même si le paquet est vide, l’emballage est de la plus haute importance.
La crise du COVID a mis en lumière notre capacité à nous adapter, nous organiser et à innover. Toujours dans leur même logique de déshumanisation, robotisation de notre métier et profit ils oublient que si nous avons réussi à maintenir un niveau d’enseignement décent, c’est surtout grâce à notre formation initiale et à nos échanges physiques entre collègues qui garantissent de vrais débats et échanges pédagogiques riches et indispensables. Résister à de telles dérives, c’est aussi refuser les formations à distance et réclamer des moments de concertation et de rencontres physiques entre enseignants.
Puisque l’outil informatique est devenu indispensable à l’exercice de notre métier :
Réclamons un équipement individuel (ordinateurs ET PORTABLE) ainsi que la prise en charge des coûts de connexion.
Exigeons le droit à la déconnexion et le respect de nos heures de service statutaires
Rappelons que l’AEFE se targue de vouloir proposer un enseignement de qualité pour tous et que cette crise a aussi démontré que ce sont les élèves des familles les plus vulnérables économiquement qui sont pénalisées par un enseignement à distance.
L’être humain n’est pas une machine à programmer dans laquelle il suffirait d’introduire des données. La transmission des savoirs Humains doit être assurée par des Humains et la présence physique de l’autre est justement une des caractéristiques qui nous différencient des machines.
C’est la seule garantie d’un accès au savoir pour tous et de la réduction des inégalités scolaires.

Ce communiqué a été publié le 05/03/2021
Le 19 février, Hélène Careil, enseignante depuis 7 ans à l’école Marie Curie de Bobigny (93), a reçu un courrier de la part de la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de Seine-Saint-Denis lui annonçant sa mutation effective « dans l’intérêt (...)

Cet article a été publié le 05/03/2021
Les enseignant·es, enseignant·es-chercheur.e.s, formatrices et formateurs, étudiant·es réunis les 11 février et 3 mars en AG inter Inspé et représentant presque tous les Inspé de France, demandent l’arrêt et le retrait de la réforme de la formation des enseignants et (...)

Ce communiqué a été publié le 04/03/2021
Communiqué de presse IS voie professionnelle CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNALC, SUD Éducation, CNT Éducation Jean Michel Blanquer poursuit sa politique de destruction de la voie professionnelle sans tenir compte de la crise sanitaire exceptionnelle que (...)

Pour se remotiver, des étudiants réinvestissent leurs amphis et organisent des cours autogérés
Depuis le 25 janvier, des étudiants de Sciences Po à Lyon ont décidé d’occuper leur lieu d’études. Ils organisent leurs propres cours, des ateliers-débats avec d’autres étudiants d’université, et se remotivent (...)