À partir de la rentrée 2021, l’alternance sera obligatoire dans le Master MEEF et soumise à une évaluation qui conditionnera la validation de l’année de master. Cette alternance est centrale pour l’obtention du Master et la présentation au concours 2022 (il faut être inscrit-e en M 2 MEEF ou avoir un master pour s’inscrire ; lors de la nomination il faudra avoir un master).

L’alternance pourra s’organiser de deux manière différentes :

sous contrat de 12 mois
par des stages d’observation et de pratique accompagnée (stages SOPA)

Les plus concerné-e-s sont les M1 MEEF de cette année 2020-2021.

Ce communiqué a été publié le 30/01/2021
La situation continue à être compliquée en ce début d’année civile. Le ministère a montré de nouveau son incapacité à anticiper les difficultés liées à la crise épidémique. En particulier, aucune mesure n’a été prise pour permettre des baisses d’effectifs permettant de (...)

Rappelons que, sauf exception, les établissements sont passés en force au numérique, sans débat interne ni véritable réflexion sur l’utilisation de ces outils imposés par le Ministère. Or, ces outils gèrent des données personnelles des enseignants et des particuliers. Imaginons un seul instant que des entités malveillantes, une panne d’électricité ou un dysfonctionnement, bloquent l’accès aux données, les récupèrent ou les effacent. L’abandon des relevés papier, entraînerait la perte pure et simple des résultats qui désormais, avec le contrôle continu, sont indispensable pour la délivrance des diplômes ou la validation des compétences.
Passons sur les conséquences, catastrophiques, pour la gestion par les enfants de leur travail personnel, l’abandon du cahier de textes ou le récapitulatif de leurs propres résultats. La fracture numérique n’a fait qu’accélérer la fracture sociale entre les villes et les zones rurales, les élèves autonomes et ceux qui ont besoin d’une vigilance des adultes, ceux qui sont suivis et aidés par la famille et les autres.
Ce choix dans cette gestion des données est dangereux pour les usagers et pour les professionnels de l’éducation.
En informatique, comme dans le domaine de la santé, comme dans n’importe quel domaine, le risque zéro n’existe pas et n’existera jamais et ce ne sont pas des discours mensongers qui se veulent rassurants ni les déclarations démagogiques des décideurs qui y changeront quelque chose.
Le numérique, si c’est un progrès, doit rester une option supplémentaire accessible à tous, un simple outil au service de l’ensemble du personnel d’éducation et pas seulement un moyen de contrôle à distance des choix pédagogiques et du travail des enseignants, géré par des entités privées payées par de l’argent public. Il est quand même inquiétant de constater que toutes ces données privées, collectées par un service public, ont été remises entre les mains d’un organisme privé (sans prévenir les usagers ni consulter les enseignants) dont l’objectif n’a jamais été la philanthropie. Le numérique à l’école, est ainsi devenu le cheval de Troie de la privatisation de certains services publics de l’Éducation Nationale, dont le suivi et le contrôle de notre propre travail.

Ce communiqué a été publié le 27/01/2021
Mercredi 27 janvier est le jour où les agent-e-s de la fonction publique perçoivent leur salaire.
C’était l’occasion pour les personnels de vérifier ce que vaut la parole du ministre, qui avait promis le versement d’une prime d’équipement informatique d’un (...)

Mediapart rapporte que les écoles connaissent ces derniers jours une flambée de cas de Covid-19 et que d’importants clusters apparaissent. Le protocole sanitaire, critiqué depuis des mois par tous les acteurs de l’Éducation nationale, est inefficace pour repérer et bloquer les transmissions.
Le (...)