Besançon : la police s’acharne sur un syndicaliste et sa famille

samedi 30 mars 2019
par  SUD Éduc

Et ce n’est que le début...

Le 13 mars, lors de la visite du ministre de l’intérieur à Besançon, Frédéric Vuillaume et son épouse se sont encore fait arrêter et emmener en garde-à-vue, et insulter de militants abrutis.
Voici le communiqué de Force Ouvrière Bourgogne-Franche-Comté :

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté Bourgogne condamne l’acharnement dont sont victimes notre secrétaire général Frédéric Vuillaume et sa famille. En effet, lors de la venue du ministre de l’intérieur à Besançon le 13 mars 2019, Monsieur Vuillaume et d’autres camarades ont voulu protester pour dénoncer les violences policières et les pressions exercées à l’encontre de tous ceux qui participent au mouvement social des gilets jaunes. Alors que notre secrétaire, accompagné de son épouse et d’un militant des gilets jaunes ont manifesté le désir de se rendre place Cassin à Planoise il se sont vus refuser l’accès par un cordon de policiers tandis que d’autres personnes étaient autorisées. Ils ont donc scandé des slogans et la réaction policière a été immédiate, ils ont été aussitôt menottés et emmenés au commissariat où ils ont été rejoints par deux autres personnes du mouvement des gilets jaunes interpellées parce que reconnues comme appartenant au dit mouvement. Ces deux personnes ont été relâchées au bout de 4 heures de garde à vue mais notre secrétaire et ses deux comparses ont eu droit à une garde à vue de 24 heures. Il leur a été signifié à l’issue de leur garde à vue leur comparution devant le tribunal le 29 avril 2019 pour outrage.
Notre syndicat dénonce fortement cette dérive politico-judiciaire et s’inquiète de ses incidences sur le droit de manifester. En outre, le ministre de l’intérieur a qualifié « d’abrutis » ce groupe de personnes dont notre secrétaire général et son épouse qui est représentante de notre syndicat dans les instances CHSCT du conseil régional. Notre syndicat s’estime insulté au même titre que ses militants et n’exclut pas d’engager des poursuites à l’encontre du ministre.

Le secrétaire générale de Force Ouvrière en Bourgogne-Franche-Comté se fait harceler par la police et la justice, qui s’en sont pris également à son épouse et son fils. FO publie une lettre ouverte au préfet du Doubs.

Frédéric Vuillaume, le secrétaire général de Force Ouvrière de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que son épouse et son fils sont victimes depuis plusieus semaines d’un acharnement policier qui a aboutit à plusieurs perquisitions et à la condamnation de son fils à 1 an de prison.

Le bureau du syndicat FO du conseil régional Bourgogne Franche-Comté vient récemment d’adresser le courrier suivant au Préfet du Doubs :

« Monsieur le Préfet,

Nous, syndicat FO du Conseil régional Bourgogne Franche Comté, constatons actuellement une succession sans précédents d’interventions policières et de condamnations pénales à l’encontre de notre secrétaire général, Monsieur Frédéric Vuillaume, et des membres de sa famille.

Le 27 décembre 2018 à 8h30, la police dépose au domicile de M. Vuillaume, en main propre, une convocation à l’Hotel de police de Besançon où il se rend dans l’heure. Il y reste huit heures en garde à vue pour les chefs d’accusations suivants : "organisateur des manifestations" du 17 et 22 décembre 2018 et non dispersion après sommation, sans armes ni violences...
La suite en PJ