Colères sociales, ça va durer

dimanche 25 novembre 2018
par  SUD Éduc

Charpentier, David Guéry parle haut, avec la révolte dans la voix et dans les mots. Il dit n’être ni syndiqué, ni militant d’aucun parti ou mouvement. « Quand on ne touche plus que le RSA, qu’on ne trouve pas de boulot, pas parce qu’on ne veut pas mais parce qu’il n’y en a pas, c’est compliqué de nourrir une famille », tonne le gilet jaune. « J’ai eu un accident du travail il y a trois ans, et je ne peux toujours pas reprendre. Mon salaire a été divisé par trois. Mes charges en revanche, elles, n’ont pas diminué. Je touche 600 euros brut par mois, j’ai un loyer de 500 euros et deux gamins. Je bouffe à la Croix-Rouge. »
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