D’après "Médiapart", Emmanuel Macron annonce une « rupture » en trompe-l’œil

vendredi 13 mars 2020
par  SUD Éduc

Il s’agit une fois de plus de continuer à favoriser les riches en attendant qu’ils investissent les miettes de leurs bénéfices, placés pour l’essentiel dans la spéculation et la prédation économiques. Il est peu probable que la visée de ces manœuvres politiciennes, la veille délections, soit un changement de cap vers des sociétés qui gèreraient efficacement les bénéfices, en constante croissance, et actuellement redistribués sous forme de dividendes à ceux qui s’enrichissent davantage, en « jouant » sur les marchés d’économie virtuelle. Pourtant, une juste et normale répartition de ces richesses entre les principaux acteurs qui les créent, c’est-à-dire les salari-é-s, permettrait d’assurer au niveau européen un « pouvoir de choix » et d’engager de véritables réformes de fond pour la transition écologique, la recherche et l’amélioration des systèmes éducatifs et de santé, en pleine décomposition, car cédés par petits bouts (pour les structures les plus juteuses) aux appétits insatiables d’investisseurs privés qui ne donnent pas dans le mécénat.
Le gouvernement impose comme préalable, à tout amendement de la loi sur la réforme des retraites, de limiter le montant des dépenses des pensions mais, étrangement, ne semble pas se donner de limite pour combler les déficits des banques et des entreprises qui recommenceront, on n’en doute pas, à « faire ruisseler » vers les actionnaires sans scrupule l’argent du contribuable dès que les affaires reprendront. Tous les moyens sont bons pour maintenir la même logique qui conduit le monde au chaos économique et environnemental. La solidarité et « l’Etat providence », une fois de plus, au service des plus fortunés : Privatisation des bénéfices et collectivisation des pertes.
Il devient urgent de sortir de cette logique par tous les moyens à commencer par les élections municipales.