DECRET Décret n°2002-22 du 4 janvier 2002 relatif à la situation administrative et financière des personnels des établissements d’enseignement français à l’étranger.

NOR : MAEA0120362D Version consolidée au 13 août 2015
jeudi 13 août 2015
par  SUD Éduc

- Pour les personnels résidents

a) Le traitement brut soumis à retenue pour pension correspondant à l’indice hiérarchique que les agents détiennent dans leur corps d’origine. Pour les personnels relevant des décrets du 26 janvier 1983 et du 11 avril 1988 susvisés, l’indice d’échelon dans le grade est complété par la bonification indiciaire soumise à retenue pour pension attachée à la catégorie d’établissement d’affectation déterminée par arrêté du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé du budget.

b) L’indemnité de suivi et d’orientation des élèves en faveur des personnels enseignants du second degré prévue par le décret du 15 janvier 1993 susvisé.

c) Les indemnités et avantages statutaires prévus par la réglementation en vigueur dans les établissements relevant en France du ministère de l’éducation nationale dont un arrêté du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé du budget a prévu l’application à l’étranger.

Aux éléments ci-dessus, s’ajoutent :

d) Une indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale qui tient lieu d’indemnité de résidence au sens de l’article 20 de la loi n° 83-634 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires dont le montant annuel est fixé par pays et par groupe par arrêté conjoint du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé du budget. Ces montants sont ajustés annuellement, pour tenir compte notamment des variations des changes et des conditions locales d’existence, par arrêté conjoint du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé du budget.

Le classement des personnels résidents entre les différents groupes de l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale fait l’objet d’un arrêté du ministre des affaires étrangères et du ministre chargé du budget.

e) Le cas échéant, un avantage familial attribué au titre des enfants à charge, à raison d’un seul droit par enfant. Il est destiné à prendre en compte les charges de famille des agents.

La notion d’enfant à charge est celle prévue au e du A du présent article.

Le montant de cet avantage familial est déterminé par pays et zone de résidence de l’agent en fonction de l’âge des enfants, par arrêté conjoint des ministres chargés des affaires étrangères et du budget.

Il ne peut en tout état de cause être inférieur, par enfant, aux montants des frais de scolarité rapportés à des tranches d’âge, correspondant à ceux des établissements français d’enseignement primaire et secondaire de référence au sein du pays ou de la zone d’affectation des agents.

L’avantage familial est exclusif, au titre des mêmes enfants, de la perception d’avantages de même nature ou de la prise en charge de frais de scolarité, accordés par l’employeur, ainsi que des majorations familiales versées aux personnels expatriés en application du présent décret ou du décret du 28 mars 1967 susvisé, dont peut bénéficier l’agent ou tout autre ayant droit.

f) Les rémunérations supplémentaires tenant compte des obligations hebdomadaires maximales d’enseignement, telles qu’elles sont définies par les statuts particuliers de ces fonctionnaires et par les décrets du 25 mai 1950 susvisés.

g) Les indemnités prévues par le décret du 12 juin 1956 susvisé pour les personnels assurant à titre d’occupation accessoire le fonctionnement de jurys d’examen.

h) Le cas échéant, pour les agents comptables secondaires de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, une indemnité de caisse et de responsabilité en application des dispositions du décret du 18 septembre 1973 précité.

Article 21 En savoir plus sur cet article...

Modifié par Décret n°2002-1002 du 17 juillet 2002 - art. 1 JORF 19 juillet 2002

Dispositions transitoires :

L’agent résident, en service au moment de l’entrée en vigueur des dispositions du présent décret, et pour lequel le montant attribué au titre de l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale (art. 4, B, d) est inférieur au total formé par le montant de la prime de cherté de vie, telle que définie dans le cadre du décret n° 90-469 du 31 mai 1990 modifié relatif à la situation administrative et financière des personnels des établissements d’enseignement français et le montant de l’indemnité de résidence Paris, peut prétendre à une indemnité différentielle.

Le montant annuel brut de cette indemnité, qui est fixé en valeur absolue à la date d’effet du présent décret, est égal à la différence entre le montant total annuel brut formé par la prime de cherté de vie et l’indemnité de résidence Paris, d’une part, et le montant annuel brut de l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale, d’autre part. Cette indemnité différentielle se résorbe au fur et à mesure des augmentations de l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale. Cette indemnité est supprimée en cas de changement d’affectation, et, au plus tard, au 31 août 2008.

Toutefois, cette indemnité sera versée, dans les mêmes conditions, jusqu’au 31 août 2009, aux personnels en service dans les établissements situés sur le territoire des Etats-Unis d’Amérique.

NOTA :

Décret 2002-22 (modifié par décret 2002-1002) art. 24 :

L’entrée en vigueur du décret 2002-22 prend effet, à titre dérogatoire, le 1er septembre 2003 pour les établissements situés sur le territoire des Etats-unis d’Amérique.