Des belles annonces aux fausses promesses puis à la vraie propagande.

mercredi 22 avril 2020
par  SUD Éduc

Comme le rapporte le journal "Le Monde" la contamination des personnels hospitaliers atteints par le virus, sera considérée comme maladie professionnelle. Cette évidence est néanmoins présentée comme une mesure sociale du gouvernement. Si une maladie contractée dans le cadre de l’exercice de ses fonctions et en lien direct avec l’activité n’est pas une maladie professionnelle, quelle maladie le serait  ?

Cette règle s’appliquera aux soignants « quels qu’ils soient » et « quel que soit leur lieu d’exercice, à l’hôpital, en Ehpad ou en ville », a précisé le ministre. Plusieurs syndicats ont réclamé la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour tous les salariés, celle-ci permettant notamment une prise en charge à 100 % des frais médicaux et une indemnité en cas d’incapacité temporaire ou permanente.

Même chose en ce qui concerne les primes généreusement allouées par le gouvernement aux fonctionnaires, rapporte le quotidien.
La première annonce laissait entendre qu’elle serait versée à TOUS les fonctionnaires, même ceux qui travaillent à distance (ce qui semblerait normal puisque matériel et abonnements ont été mis à disposition de l’employeur par les salarié-e-s). Ensuite, il n’était plus question que de certaines catégories et désormais à certaines catégories qui ont continué à travailler en présentiel et "à la marge" et "laissée à l’appréciation des chef-fe-s de service à ceux en télétravail.
Pas de surprise, le gouverne- ment qui ne tient plus que par l’usage de la force et la répression n’a pas oublié de gratifier, une fois de plus, son bras armé qu’il utilise pour mater la population.
Il suffit qu’un syndicat de police s’indigne, quel que soit le sujet, pour que les primes pleuvent...

« Un peu plus de 300 millions d’euros » vont être alloués par l’Etat pour verser jusqu’à 1 000 euros net de prime à quelque 400 000 fonctionnaires − soit près d’un sur cinq −, selon Gérald Darmanin. Sont notamment visés les enseignants qui ont gardé les enfants de soignants pendant la crise sanitaire, les fonctionnaires de police, les surveillants pénitentiaires et les douaniers qui réalisent des contrôles.{{}}

Certains agents ont fait preuve d’un engagement remarquable. En tant qu’employeur, l’État souhaite marquer sa recon… https://t.co/NdN4Ep2r6h
— EPhilippePM (@Edouard Philippe)

Cette prime sera fixée au cas par cas, en fonction de l’engagement de l’agent ou encore de la durée de sa mobilisation durant la crise. Les sommes versées seront décidées par les chefs de services dans chaque ministère, détaille l’UNSA-Fonction publique."