D’après le journal anarchiste "The Guardian" ( meuh non, c’est une blague) une association caritative accuse les autorités de détenir des mineurs sans nourriture avant de les renvoyer illégalement en Italie.

La police des frontières française a été accusée de détenir des enfants migrants dès l’âge de 12 ans dans des cellules sans eau ni nourriture, de couper les semelles de leurs chaussures et de voler des cartes SIM de leurs téléphones portables, avant de les renvoyer illégalement en Italie.

Un rapport publié vendredi par l’association caritative Oxfam cite également le cas d’une "très jeune" fille érythréenne, qui a été contrainte de rentrer à pied dans la ville frontalière italienne de Vintimille par une route sans trottoir tout en portant son bébé de 40 jours. .

Les allégations, qui proviennent de témoignages recueillis par des travailleurs d’Oxfam et des organisations partenaires, surviennent deux mois après que la police des frontières française a été accusée d’ avoir falsifié les dates de naissance des enfants migrants non accompagnés dans le but de les faire passer pour des adultes et de les renvoyer en Italie.

"Nous n’avons pas de preuves de violences physiques violentes, mais de nombreux [enfants] ont raconté avoir été poussés et bousculés ou criés dans une langue qu’ils ne comprennent pas", a déclaré Giulia Capitani, l’auteur du rapport, au Guardian.

« Et autrement, la police des frontières les intimide - par exemple, couper les semelles de leurs chaussures est une façon de dire :« N’essayez pas de revenir ». »
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Daniela Zitarosa, de l’agence humanitaire italienne Intersos, a déclaré : « Les policiers [les policiers] leur crient dessus, se moquent d’eux et leur disent :« Vous ne traverserez jamais ici ».

« Certains enfants ont leur téléphone portable saisi et leur carte SIM retirée. Ils perdent leurs données et leur répertoire téléphonique. Ils ne peuvent même pas appeler leurs parents par la suite. »