Je suis gendarme et j’ai décidé de parler…

mercredi 17 avril 2019
par  SUD Éduc

Dans nos rangs nous sommes divisés. Très divisés. Depuis notre entrée en école on fonctionne avec une bipolarité. On nous assène de fraternité, de cohésion, de camaraderie. Et en même temps, on nous incite à être meilleur que le collègue, avec la prime au mérite, la notation, les classements d’écoles, de formation. J’ai pu échanger avec monsieur CHOUARD Etienne lors d’une conférence. Il pense que si le nombre (le peuple) est dehors, les forces de l’ordre tomberont les casques. Je pense qu’il a raison mais la vraie question c’est comment obtenir ce nombre et de combien de personnes a t-on besoin ? Ou alors comme je le disais, l’ordre de tirer sur la foule pourrait être l’élément déclencheur. Mais aujourd’hui nous sommes encore loin de ce qui s’est passé en Algérie. Au fond de moi, j’espère que l’on s’unira aux GJ.