La conscience écologique étouffée par les lacrymos. Assez de discours gouvernementaux « fumeux à faire pleurer » auxquels plus personne ne croit. Des actes !

dimanche 12 avril 2020
par  SUD Éduc

ZAD du GCO de Strasbourg : “J’ai honte de ma France”, lance le maire de Kolbsheim en brûlant son écharpe

Une interpellation tôt ce mercredi 12 septembre au matin parmi les Zadistes opposés au GCO.

Gazé pour la quatrième fois en deux jours, le maire de Kolbsheim est à bout de nerf et décide de brûler son écharpe. / © Yves LEDIG/France 3 Alsace
Une interpellation tôt ce mercredi 12 septembre au matin parmi les Zadistes opposés au GCO. Gazé pour la quatrième fois en deux jours, le maire de Kolbsheim est à bout de nerf et décide de brûler son écharpe. / © Yves LEDIG/France 3 Alsace

Au troisième jour des travaux sur le Grand contournement ouest de Strasbourg, nouveau face-à-face tendu. Les gendarmes ont lancé des gaz lacrymogènes sur les manifestants. La députée LREM, Martine Wonner, et l’eurodéputé José Bové ont été touchés. Le maire de Kolbsheim, excédé, a brûlé son écharpe.

Il n’en peut plus. Il est à bout. Des années qu’il lutte contre ce projet du Grand contournement Ouest (GCO) de Strasbourg qui va, selon lui, défigurer sa commune et la nature alentour. Des années de combat, de réunions, de manifestations, rien n’y a fait. Il a vu arriver les premiers engins de chantier ce lundi 9 septembre à l’aurore, application d’une décision gouvernementale. Ce mercredi vers 9 heures, le maire de Kolbsheim (Bas-Rhin), Dany Karcher a brûlé son écharpe de premier magistrat face aux caméras présentes et aux forces de l’ordre, impassibles.

Il laisse éclater sa colère : "C’est au-dessus de l’écoeurement. C’est inadmissible ! C’est la quatrième fois depuis avant-hier que je me fais gazer ici dans ma commune où je suis censé être officier de police judiciaire."

Trois interpellations ont eu lieu ce mercredi matin au petit jour alors que des engins de chantier arrivaient sur le site des travaux, par le côté d’Ernolsheim-sur-Bruche. Le maire n’était pas sur place à ce moment là ; en revanche, il a été rejoint vers 8h30 par l’eurodéputé, José Bové et la députée LREM, Martine Wonner. José Bové a tenté de forcer le barrage de gendarmes mobiles. Une algarade éclate dans la foulée.