Le recours aux technologies de surveillance numérique pour combattre la pandémie doit se faire dans le respect des droits humains

mercredi 22 avril 2020
par  SUD Éduc

En France, Orange fournit à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) ou à certaines préfectures des données issues de ses abonnés téléphoniques. Google a, à son tour, a publié l’évolution de la fréquentation de certains types de lieux (restaurants, transports…), en se fondant sur les données en sa possession.

La tentation d’aller plus loin

Mais, avec la propagation rapide de la pandémie, la tentation d’aller plus loin est forte. En Israël, les moyens de l’antiterrorisme sont mis à profit pour identifier les malades potentiels en se fondant sur leur proximité, déduite de leurs données téléphoniques, avec des personnes infectées. A Taïwan, le respect du confinement par les personnes malades est vérifié directement par le biais des données mobiles. Dès février, la Chine a déployé dans certaines provinces une application pour filtrer les déplacements. Si le particulier reçoit un code orange ou rouge, il est soupçonné de porter le virus et doit s’isoler.

La mise en garde de différents organismes internationaux en PJ


Documents joints

PDF - 132.6 ko