Les conséquences désastreuses des réformes

mercredi 9 décembre 2020
par  SUD Éduc


Mathématiques : la France, dernière élève des pays européens

L’enquête Timss, réalisée auprès d’élèves de CM1 et de 4e, confirme la place inquiétante de la France, « significativement » en dessous des moyennes internationales de pays comparables.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/08/mathematiques-la-france

Les élèves français, (presque) toujours aussi mauvais en langues étrangères
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/11/les-eleves-francais-presque-toujours-aussi-mauvais-en-langues-etrangeres_5448641_3224.html

Selon des chiffres inédits, 75 % des collégiens de fin de troisième sont incapables de s’exprimer correctement en anglais, malgré des progrès à l’écrit. Un plan ministériel sera présenté le 18 avril.

A la fin de l’année de 3e, 43 % des élèves ont toujours des difficultés de compréhension de l’anglais. En expression orale, les résultats sont encore plus alarmants : à la fin de la 3e, les trois quarts des élèves « ne sont pas capables de produire une langue globalement correcte » en anglais. Ils sont 73 % en espagnol et 63 % en allemand.

Plus indignant encore alors que la France réactionnaire prétend que le système scolaire ne tira pas les élites vers le haut :

https://www.vie-publique.fr/eclairage/19539-resultats-des-eleves-la-france-et-le-classement-pisa

Le milieu-socio-économique agit grandement sur le niveau des élèves. Dans l’OCDE, « le niveau à l’écrit des 10% d’élèves des familles les plus riches équivaut à une avance de trois années scolaires environ par rapport aux 10 % d’élèves les plus pauvres ». En France mais aussi en Allemagne, cet écart atteint quatre années. Les résultats montrent par ailleurs que la France favorise la réussite d’une élite, celle des enfants qui réussissent le mieux tandis qu’elle est de moins en moins capable de faire réussir les enfants les moins privilégiés. L’étude met en relief une différence de 107 points entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé, nettement supérieure à celle observée en moyenne dans les pays de l’OCDE (88 points). Cet écart se stabilise toutefois depuis une dizaine d’années. Il était de 110 points en 2009.