Manifestation du 25 mai : SUD éducation 80 dénonce la répression policière qui s’abat sur le mouvement social !

dimanche 26 mai 2019
par  SUD Éduc

Communiqué de SUD éducation Somme

On comptait plus de deux mille de personnes au départ de la Hotoie pour la
manifestation des Gilets Jaunes ce samedi, dans une ville dont le centre était cadenassé par les forces de répression.
Depuis le matin, le harcèlement policier ne s’est pas interrompu : fouilles au corps permanentes (jusqu’à quatre pour arriver jusqu’au cortège), contrôle de l’identité des militant-e-s des organisations syndicales et politiques qui installaient les stands au départ de la manifestation.
Les forces de répression ont monté une souricière pour les manifestant-e-s destinée à les empêcher de suivre le parcours déposé en préfecture. Le dispositif déployé, tant par les effectifs massifs que par les moyens déployés (hélicoptère, canons à eau, hurlement permanent des sirènes des camions de CRS et de gendarmes) relevait d’une véritable stratégie de la tension anxiogène de la part du pouvoir.
Au moment de la dispersion, les manifestant-e-s qui quittaient pourtant les lieux de leur propre chef ont été chargé-e-s, gazé-e-s, frappé-e-s. 70 personnes ont été interpellé-e-s. Parmi elles, des mineur-e-s des camarades de Solidaires 59, et deux camarades de SUD éducation identifiables aisément par leur affichage syndical, dont la porte-parole de Solidaires Somme.
SUD éducation dénonce la répression qui s’abat sur le mouvement social en général, et sur les syndicalistes en particulier. SUD éducation Somme dénonce les entraves au droit de manifester et toutes les formes de violences policières qui visent à faire taire le mouvement social.

SUD éducation Somme revendique :
- la libération immédiate de tout-e-s les interpellé-e-s et l’abandon des poursuites à leur encontre ;
- le respect de la liberté de manifester ;
- l’arrêt immédiat et la fin de l’impunité des violences policières.

A lire également, les dérapages désormais habituels de la justice :
https://revolutionpermanente.fr/Temoignage-Au-tribunal-de-grande-
instance-face-aux-Gilets-Jaunes-un-procureur-virulent-et-humiliant

Sous l’occupation la collaboration était légale. La légalité est une question de pouvoir, pas de justice !