Médecine préventive et médecine du travail

Se soigner un dimanche pour être plus productifs le lundi
mardi 22 novembre 2016
par  SUD Éduc

D’après la loi, l’employeur est tenu de veiller à la bonne santé des salarié-e-s et à leurs condition d’exercice. Pendant trois ans, nous avons dénoncé les exactions d’une hiérarchie dont les méthodes de gestion du personnel ont eu des répercussions sur la santé des salarié-e-s. Deux lettres recommandées envoyées au CHSCDT de l’AEFE n’ont même pas été ouvertes.
Alertés à nombreuses reprises à travers le RHSCDT le CHSCDT n’a jamais réagi, considérant même que les remarques portées sur le registre « l’encombraient » (sic). L’administration a ouvertement déclaré qu’elle ne répondrait pas aux fiches de signalement. Il sera toujours temps de s’en souvenir. La loi, ne semble pas s’appliquer à tou-te-s que l’on soit chef-fe ou simple membre du personnel.
Mieux, au mépris de celle-ci, à nouveau, des propos concernant la santé d’un salarié ont été tenus en public pour dénigrer ses demandes pourtant légitimes dans ce domaine et les alertes dans d’autres. Le droit de réserve n’est visiblement pas appliqué de la même façon, que l’on soit chef-fe ou simple membre du personnel.
Il a fallu attendre le changement de direction pour que cessent certaines pratiques et, cette année, pour la première fois, un dispositif de dépistage a été mis en place... Un dimanche.
S’il s’agit à l’évidence d’une marque de bonne volonté de la part du Consulat et d’un service indispensable pour une bonne partie du personnel, en particulier les agents et personnel d’entretien dont les salaires ne permettent pas d’accéder librement aux soins, cela ne peut pas remplacer la liste du/des médecins référents agrées, aptes à juger les conditions d’exercice, les dégâts éventuels sur les personnels en poste et les aménagements de postes indispensables en cas de problèmes de santé graves. Seule une réelle médecine de qualité, préventive, gratuite, accessible à tou-te-s, dans le respect des textes, des droits humains, des congés hebdomadaires et de la dignité de chacun-e est juste, légitime et indispensable.
En PJ l’affiche reçue, je vous laisse apprécier.


Documents joints

PDF - 442.3 ko