Norman Finkelstein – L’industrie de l’holocauste - anti sionisme et anti sémitisme ce n’est pas la même chose.

samedi 23 février 2019
par  SUD Éduc

Pour reprendre la rue aux gilets jaunes, tout serait bon ?
Manifestations de lycéens fomentées, cautionnées, voire organisées par des étudiants proches du pouvoir pour sauver la planète, manifestations des foulards rouges (un bide) et des anti racistes et anti sémites dont beaucoup soutiennent également les mouvements sociaux. Il est évident que Castaner a tout intérêt à semer le doute et le trouble dans les esprits. Il est fort à parier, que cela aboutira, une fois de plus à des restrictions de libertés qui ne feront qu’attiser les haines intercommunautaires.

Le court essai de l’historien juif américain Norman Finkelstein, fils de survivants du ghetto de Varsovie et des camps, ne peut laisser indifférent. Accusé par certains de travailler pour les antisémites, soutenu par d’autres pour « son travail salutaire », Finkelstein montre à quel point le génocide juif a servi des intérêts politiques et sociaux considérables. Israël aurait ainsi fait de l’exploitation du malheur juif une arme idéologique puissante, en s’assignant le rôle d’État-victime. Selon l’historien, en associant « l’unicité » de la Shoah au caractère d’ »élu » du peuple juif, l’État d’Israël, fort de l’appui américain, justifie « sa politique criminelle » à l’égard des Palestiniens. Finkelstein est convaincant dans sa volonté de comparer, d’ouvrir la mémoire juive aux malheurs des autres, de dénoncer certains abus dans l’utilisation politique de la souffrance juive.