On ne peut pas comparer, mais comparons quand même...
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Un passage qui n’est pas sans rappeler les propos d’un certain Recteur qui appelait les chefs d’établissement à la fermeté en particulier à l’encontre des anciens enseignants qui manipuleraient les jeunes profs inexpérimentés... Mais bon, on ne va pas comparer hein ?
Les exemples sont légion. Depuis le début du mandat présidentiel, des membres du parti du président Bolsonaro (PSL) ont incité les étudiants brésiliens à filmer leurs professeurs et à les dénoncer sur les réseaux sociaux pour « endoctrinement idéologique ». Cette « chasse aux sorcières », menée à l’initiative du mouvement « école sans parti », a engendré un sentiment d’insécurité au sein des écoles et des universités dans un pays qui, il y a près de trois décennies, sortait d’une longue période de dictature militaire. Le 20 janvier 2020, Bolsonaro a déclaré que les livres scolaires au Brésil ont « beaucoup trop de choses écrites » et a suggéré l’intervention directe de l’Etat sur le contenu des ouvrages mis à disposition dans les écoles publiques.