Réunion sur le climat à la bourse du travail Compte-rendu

mardi 26 février 2019
par  SUD Éduc

Réunion sur le climat à la bourse du travail
Compte-rendu

La salle Ambroise Croizat de la Bourse du Travail de Paris était comble à 18:30. Le public était très majoritairement jeune (lycée - collège).

Greta Thundberg, star de la journée, était à l’Élysée.
Le débat a donc eu lieu sans elle. Les collectifs YouthForClimate et autres à l’organisation de la journée et à l’initiative du 15 mars en France ont refusé de rencontrer les autorités, au motif que si négociation il y a, il faut « qu’elles aient lieu alors que le mouvement s’est massifié et sur la base de décisions prises collectivement ».

La discussion, très calme (animation efficace), a tourné autour de deux axes : compte-rendu de la journée, et perspectives.
Organisations syndicales présentes (il a été demandé qu’elles se signalent en début de réunion) :

SUD éducation / Solidaires
SNESup-FSU
Solidaires étudiant-e-s ENS ULM
UNL (Notamment Louis Boyard)
Organisations politiques :
EELV
Générations

Et tout une galaxie d’organisations investies à un titre ou un autre dans le champ de l’écologie. Le spectre allait d’organisations écologistes radicales à Attac en passant par Greenpeace pour les plus connues. Le collectif Enseignant-e-s pour la planète était représenté par 5 enseignant-e-s.

Présence médiatique : quelques journalistes de presse écrite (notamment Libération) et quelques caméras, mais rien d’aussi massif que ce que les camarades présent-e-s à la manif l’après-midi ont pu constater.

Sur le ton général du débat : plusieurs interventions sont venues opérer le lien entre le capitalisme et la crise écologique, insistant sur la nécessité d’apporter une réponse qui inclut la sortie du capitalisme, et sur la nécessité d’instaurer un rapport de force conséquent avec le capital. Ces interventions ont toujours été tempérées par d’autres insistant sur la responsabilité des individus.

Cet événement n’a pas permis d’aborder des prises de décisions particulières mais a permis d’assurer la visibilité de SUD éducation et Solidaires et de rendre manifeste leurs orientations sur la question écologique.

L’une des premières questions a été posée par une salariée qui a demandé comment participer au 15 mars quand l’employeur demande d’être présent-e sur le lieu de travail.
Il a donc été possible de faire immédiatement et naturellement une intervention sur les préavis/appels à la grève à l’initiative de SUD éducation et Solidaires. Cette annonce a été chaleureusement accueillie et plusieurs participant-e-s sont revenu-e-s à plusieurs reprises sur le caractère bienvenu de cette annonce. Plus tard, une autre intervention a permis d’insister sur la nécessité de l’organisation collective et du lien que SUD éducation et Solidaires en tant qu’organisations de travailleurs et travailleuses font entre justice sociale et climatique. Initialement posés sur une table en attendant le mouvement propice, les tracts de SUD éducation et Solidaires ont été distribués à la demande des participant-e-s.

Le SNESup est intervenu après pour annoncer que ce syndicat appelle également à la grève le 15.

Cet événement a pu être l’occasion d’une rencontre avec le collectif des Enseignant-e-s pour la planète. Il en ressort que le collectif est très orienté sur la question des programmes et des pédagogies coopératives. Les membres du collectif ont ajouté qu’elles n’étaient « absolument pas surprises que SUD éducation ait réagi aussi vite ».
Apparemment SUD éducation est la première organisation à avoir répondu favorablement au collectif.