Salaires des enseignants

lundi 2 septembre 2019
par  SUD Éduc

« J’ai dix-sept ans d’ancienneté. J’enseigne à 250 élèves. Je mets environ 45 minutes à corriger une copie ou je remets mes cours à jour. En fait, je sacrifie ma famille car je passe mon temps à travailler, le soir, les week-ends. Tout ça pour 1 900 euros net ! »

Le point d’indice est gelé depuis 2010

Nous cumulons désormais tous les inconvénients du privé sans les avantages des fonctionnaires du public.

Nous payons et nous équipons pour travailler

Beaucoup d’enseignants doivent parcourir des milliers de kilomètres par an pour exercer leur métier.

"Depuis que j’ai commencé à travailler, on nous a pris environ 15 jours de congés pays rien qu’en retardant les dates du BAC"

Pour retrouver le pouvoir d’achat de 1985 il faudrait au moins une augmentation d’environ 30% de nos salaires.

La proposition de Blanquer de nous augmenter de 30 euro ne correspond même pas aux variations de la ISVL.

Rappelons par ailleurs que l’AEFE n’a jamais versé les indemnités d’organisation du Contrôle Continu comme l’exigeaient les textes de loi mais que l’agence prend 1/30e du salaire d’un enseignant qui passe sa journée dans les administrations locales pour pouvoir obtenir son visa de travail.

Au rythme d’une réforme tous les six ans, un enseignant en connaîtra plus de 6 dans sa carrière sans jamais recevoir de bilan du Ministère.

La formation continue est sur le point de nous être imposée sur le temps des vacances que nous utilisons déjà pour nous mettre à jour.

Tableau des rémunérations 2017 ici

https://www.oecd-ilibrary.org/education/data/panorama-de-l-education/salaire-statutaire-des-enseignants_6af992d1-fr