« Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent. » : Le coronavirus...
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Toutes les personnes qui circuleront devront être « en mesure de justifier leur déplacement », a-t-il ajouté, précisant qu’une amende pour les contrevenants serait prochainement portée à 135 euros.
Rien sur les personnes peu ou pas informées, celles qui n’ont pas les moyens de stocker de la nourriture, celles et ceux qui ne comprennent pas tout et/ou sont mal informé-e-s. Par contre, Castaner place d’emblée ces citoyens parmi les contrevenants. En se frottant les mains ?
Les déplacements sont autorisés à condition d’être muni d’une attestation (ci-dessous et sur ce lien), pour les cas suivants :
Qu’en est-il de celles et ceux qui n’ont ni connexion, ni imprimante ? Ah, ils font partie des parias cités ci-dessus ?
Cerise sur le gâteau, certainement vexés par les résultats du premier tour et prêts à le faire payer à la population, leur cynisme se résume par cette phrase
« Le repas de famille, les dîners entre amis, le match de foot avec quelques amis, les retrouvailles pour une partie de cartes. (…) Ça n’est pas seulement déconseillé, c’est interdit. Derrière chaque poignée de main, chaque bise, ce sont des morts de plus. »
Par contre toute une frange de la population continuera à aller produire sans que les mesures élémentaires soient respectées.
Et derrière chaque restriction budgétaire et fermeture d’hôpital pour engraisser les actionnaires ?
Non seulement le Président s’est vu obligé de répéter à X reprises à ses abrutis d’administrés, qui ne comprennent rien à rien, que nous sommes en guerre mais c’est avec une certaine jouissance dans le ton que notre ministre poursuit sa ligne totalitaire et infantilisante en faisant bien comprendre aux français que les mesures de confinement prises en Chine et la façon de les faire respecter sont aussi la norme en France. La Chine devient donc le modèle démocratique pour nous qui adorons copier ce qui se fait de pire à l’étranger... en matière d’éducation par exemple. Pourtant la Corée a très bien géré la situation. Ah, ce n’est pas un bon exemple ?
À noter, qu’il n’a pas cité les boîtes de nuit qu’il affectionne particulièrement.
À force de mentir aux Français, ils se voient obligés de ne gouverner qu’à la matraque, plus personne ne les croit, plus personne ne les écoute, plus personne ne leur fait confiance mais tout le monde les craint.