Mobilisation Nationale

Revue de presse
jeudi 22 mars 2018
par  SUD Éduc

Dans l’éducation

Pour les instituteurs, ce jeudi sera aussi l’occasion de réclamer qu’il n’y ait pas plus de 25 élèves par classe, et pas plus de 20 en éducation prioritaire. Le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, demande aussi la « revalorisation des métiers et des qualifications », en faisant valoir qu’« après quinze ans d’exercice, les enseignants du primaire en France sont payés 22% de moins en moyenne que leurs homologues exerçant dans les autres pays de l’OCDE et 37% de moins que la moyenne dans les onze pays comparables ayant un meilleur système éducatif ». Du côté de SUD-Education, on relève que les postes aux prochains concours d’enseignant-e-s sont en baisse de 20% dans le second degré et de 10% dans le premier degré ».

Le Snuipp-FSU s’attend à un professeur sur quatre en grève dans les écoles maternelles et primaires, avec de fortes disparités d’un endroit à l’autre (par exemple 20% de grévistes prévus en Dordogne et plus de 50% à Paris et en Seine-Saint-Denis). Plus de 10% des écoles seront fermées dans les Alpes-de-Haute-Provence, à Paris ou encore en Seine-Maritime, selon le syndicat. Dans les collèges et lycées, les professeurs ne sont pas tenus de se déclarer à l’avance.


LIBERATION

Défendre le statut de fonctionnaire

Les syndicats du secteur public tiennent aussi à insister sur la préservation du statut de fonctionnaire, alors même que le gouvernement a indiqué, début février, vouloir son assouplissement, tout comme l’instauration dans la fonction publique d’une rémunération au mérite, le recours à davantage de contractuels, et même la possibilité d’ouvrir des plans de départs volontaires.

« Réorganisation, mutualisation et transfert vers le privé sont inscrits tel quel dans la feuille de route que nous a envoyé le premier ministre, rappelle Nathalie Markaski, de la CFE-CGC. C’est très inquiétant. » « C’est notre rôle de défendre le statut de fonctionnaire, garant de notre indépendance et de l’égalité de traitement », estime Denis Turbet-Delof, de Solidaires.

Les fonctionnaires seront rejoints le 22 mars par les salariés de la SNCF. Un renfort bienvenu, même s’il risque de faire perdre de la force au message porté par les représentants de la fonction publique, qui insistent sur la pédagogie nécessaire pour faire comprendre leurs messages du grand public.
LA CROIX

Le gouvernement français veut détruire le Code du travail [1] ; les dispositions actuelles sont loin d’être parfaites, et nous en combattons quotidiennement certains effets. Mais le Code du travail est aussi le fruit d’un rapport de forces construit au fil des années et des luttes sociales, qui donne des droits et des garanties aux travailleurs et travailleuses ; des droits et des garanties qu’ils et elles n’auraient pas dans le cadre du rapport individuel, totalement inégalitaire, entre patron et salarié. C’est à cela que s’attaque le gouvernement français, satisfaisant de vieilles revendications patronales.
A L’ENCONTRE - LA BRÈCHE

Et d’ajouter (Le sénateur (PS) de Saône-et-Loire, Jérôme Durain) : « Je crois que l’on a compris ce qu’était le Macronisme, qui n’était ni de gauche, ni de droite. Il n’est ni de gauche, ni de gauche. En tout cas, il n’est pas social. »
PUBLICNAT

Grève du 22 mars : fonctionnaires et cheminots en marche contre Macron
La date du 22 mars a été choisie début février par sept syndicats représentatifs dans la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) qui ont demandé aux 5,4 millions de fonctionnaires de faire grève et de battre le pavé. Mardi, la CGT, première organisation dans la fonction publique, annonçait plus de 150 cortèges partout en France. « C’est un étiage très haut et un élément positif », se félicite Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT.

LE MONDE