Exclusif : Faillite des relations humaines de proximité au sein même du ministère...
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Violences faites au personnel (et violences de mille ordres…) ; harcèlement hiérarchique ; abus d’autorité ; humiliations multiples ; agressions à caractère sexuel ; mobbing ; volonté de briser, casser, détruire des êtres humains ; impunité de fait des pires chefs d’établissements scolaires ; instauration d’une véritable Omerta ; déni constant de la réalité entretenu par l’institution elle-même ; culture de la complicité à vaste échelle ; dilution des responsabilités des hauts fonctionnaires et des pouvoirs politiques ; désintérêt absolu des magistrats ; absence totale de volonté politique de faire appliquer les textes de lois en vigueur ; etc.
L’éducation nationale est-elle devenue France Telecom ? Les enseignants se plaignent souvent du mépris qui les accable. Il n’est pas indifférent de montrer que celui-ci a maintenant cours également à « la centrale », au sein même des services centraux du ministère. Deux documents que le Café pédagogique s’est procuré, le rapport d’audit sur les relations humaines au sein de la Dgesco de décembre 2019 et le compte-rendu de la réunion du CHSCT du 28 juin 2019, en attestent. Souffrance au travail, guerre des chefs, absence d’écoute, dévalorisation des agents sont le quotidien des agents de la rue de Grenelle. Alors que JM Blanquer promet le « bonheur professionnel » au personnel de l’éducation nationale, il est loin de régner à la porte de son bureau. Des indicateurs objectifs mesurent la dégradation de la situation depuis 2017.
Un rapport officiel sur la Dgesco