Les dangers inouïs de la 5G
par
L’installation de millions d’antennes est déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites.
Le 25 janvier était la journée mondiale contre la 5G, passée dans une indifférence certaine. Pourtant, après les énergies fossiles, la chimie, le nucléaire, les nano et biotechnologies, la géo-ingénierie, on pouvait espérer une certaine prise de conscience du danger représenté par des technologies de plus en plus agressives. Il n’en est rien. Le déploiement de la 5G à l’échelle planétaire en témoigne.
Un « appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace », signé par presque 200 000 personnes et organisations (dont un bon nombre de médecins, de scientifiques et d’ONG), met en lumière les « dangers immenses et irréversibles de cette technologie (1) ». L’exposition des organismes vivants aux champs électromagnétiques est de plus en plus reconnue comme étant toxique pour toutes les formes de vie, animale, végétale, microbiologique et humaine. On estime déjà que 100 millions de personnes dans le monde souffrent d’électrosensibilité. Avec la 5G, ce sera tout le monde. Des milliers d’études scientifiques sérieuses ont montré que cette exposition était à l’origine de troubles neurologiques et cognitifs, de cancers, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de lésions de l’ADN, etc. Elle menace non seulement toutes les formes de la vie sur Terre, mais va aussi altérer l’environnement électromagnétique de la planète. Les apprentis sorciers n’ont aucune idée de ce qui en résultera.
En effet, la 5G aura une puissance de rayonnement des dizaines, voire des centaines de fois plus grande que la 4G. Elle nécessite la mise en place d’antennes tous les 100 mètres et, pour couvrir les espaces où ce ne sera pas possible, des milliers de nouveaux satellites mis en orbite et qui enverront leur rayonnement à la surface de la Terre. L’installation de millions d’antennes est d’ores et déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites. Une fois qu’ils seront là-haut, on ne pourra plus aller les rechercher. Il n’y aura plus aucun endroit où se mettre à l’abri.
Et tout cela pourquoi ? Pour continuer à développer le big data et l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, les villes « intelligentes », les transports « intelligents », la domotique et les voitures autonomes. Cyniquement, tous ces projets sont officiellement légitimés par des préoccupations environnementales. En outre, ces gadgets nous aliènent de plus en plus : beaucoup, du fait du GPS, ne savent plus lire une carte ; avec le frigo connecté, serons-nous encore capables d’aller faire nos courses ?
Les industriels et les gouvernements qui les soutiennent, États-Unis, Chine et Commission européenne au premier chef, continuent à pousser dans cette voie dramatique, en violation de toutes les lois internationales, pour satisfaire leurs intérêts à court terme et leur cupidité. Les institutions refusent de prendre en compte les résultats de milliers d’études scientifiques, dont les conclusions sont mises dans certains cas hors la loi. Et dans le même temps, elles nous proposent un green deal…
L’ampleur du crime est difficile à concevoir.