Pourquoi la privatisation de l’AEFE serait une erreur politique et économique majeure ? Quelques pistes de réflexion.
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Le système éducatif suédois répond à l’image positive qu’on donne des pays scandinaves : une école qui donne confiance en soi, qui ne pratique pas de sélection précoce, qui réduit les inégalités, et où la pédagogie n’est pas « un gros mot ». Des études récentes ont montré que la privatisation de l’école est un véritable fiasco.
https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/030918/privatisation-de-l-ecole-le-fiasco-suedois
Un excellent article (comme souvent) du Monde Diplomatique. Cependant les articles sont réservés aux abonnés.
Privatisation de l’école, le fiasco suédois
Au cours de la campagne pour les élections générales qui se tiennent en Suède le 9 septembre, la poussée attendue de la droite xénophobe a occulté le débat sur l’avenir des services publics. À la tête d’un gouvernement minoritaire depuis quatre ans, les sociaux-démocrates n’ont même pas réussi à plafonner les profits des entreprises privées qui ont investi la santé ou l’éducation, au détriment de la qualité des services et de la réussite des élèves.
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/GOARANT/59043
Vendre un service sans avoir à supporter le « coût du travail » : n’est-ce pas le rêve de tout actionnaire ? Ce rêve est devenu réalité pour certains fonds d’investissement, qui placent leur argent dans des écoles privées françaises dont les enseignants restent rémunérés par l’éducation nationale. Un état de fait qui n’est toutefois qu’un indice de la séduction croissante exercée par l’enseignement privé.
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/RAIM/59021
Rencontre francophone sur la privatisation et la marchandisation de l’éducation
Ainsi la question de la marchandisation et de la privatisation de l’éducation est une question éminemment politique car elle interroge la manière dont nous souhaitons, en tant que citoyens et citoyennes, organiser et repenser nos sociétés. Assujettir la formation à l’emploi, placer l’éducation sur les logiques de marché, monnayer le champ des activités périscolaires revient à détourner l’éducation de son objectif principal. Outre les problèmes énoncés ci-dessus, la marchandisation et la privatisation de l’éducation ont été interrogées au travers de cinq autres thèmes lors des ateliers simultanés du mardi après-midi.